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Les billettes (froides ou chaudes) sont placées dans le four de réchauffage pour atteindre une température homogène de 1100°C permettant le laminage à chaud.
Le four a une puissance de 39MW et est alimenté au gaz naturel. Des bras pousseurs déplacent progressivement les billettes dans le four, ce qui permet une utilisation en continu et régulière.
Les billettes sortant du four sont engagées dans un dégrossisseur puis dans des cages de laminage. Selon le diamètre final désiré (8, 10, 12 ou 14 mm), de 8 à 14 cages sont utilisées. Les cages servent à réduire progressivement le diamètre de barre afin d’atteindre le diamètre voulu.
La présence d’une doubleuse (barre coupée en 2 dans le sens de la longueur) permet d’obtenir 2 lignes de fabrication. Les barres passent ensuite dans les cages du finisseur où va être marquée l’empreinte de la barre, appelée verrou. Ce marquage est spécifique au site ITON-SEINE et assure à la barre une traçabilité permanente.
La barre est ensuite refroidie brutalement au niveau du TEMPCORE. Ce procédé, par aspersion d’eau sous pression, permet d’obtenir les caractéristiques mécaniques en fonction des qualités souhaitées.
Des cisailles viennent couper ensuite la barre en vue de la déposer sur la table de refroidissement. Cette première mise à longueur est multiple de la longueur exigée par le client.
Les barres sont ensuite transférées vers la zone de mise en longueur et de mise en fardeaux.
Dans cette zone, une cisaille statique permet la mise à longueur définitive des ronds d’après le cahier des charges du client (6 à 18 m).
Les ronds à béton sont ensuite réunis en fardeaux de 1,5 à 2,5 tonnes environ. Ils sont identifiés à l’aide d’une étiquette munie d’un code barre puis stockés selon leur qualité dans les halls d’expédition.
Les matières premières, plus communément appelées ferrailles, sont acheminées sur le site ITON-SEINE par l’intermédiaire des 3 voies de communication : routière, ferroviaire et fluviale puis séparées par catégories dans les différentes aires du parc de stockage. Celui-ci peut contenir jusqu’à 16 000 t de matières premières.
Les ferrailles proviennent de centres de recyclage de véhicules, d’électroménagers, des déchets électriques de fin de vie, ou de chantier de démontage de bâtiments. Il existe près d’une quinzaine de qualité de ferrailles différentes.
Le chargement du four de fusion se fait par l’intermédiaire de deux paniers de 42 m3 chacun. Ils sont remplis à l’aide d’un grappin. Un mélange des différentes qualités de ferrailles, appelé « mix », est réalisé par les pontiers du parc de stockage. Il permettra d’atteindre les caractéristiques de base de l’acier brut produit au four fusion. Les paniers posés sur un chariot sont dirigés vers le four de fusion. Ils sont ensuite déversés dans celui-ci au moyen d’un pont roulant.
Les paniers de ferrailles déchargés dans le four de fusion sont complétés avec du charbon et de la chaux. Ces additifs servent de réducteur d’impuretés et de complément d'énergie. Le four est confiné dans une enceinte métallique appelée « dog-house ».La fusion est obtenue par un arc électrique entre trois électrodes de graphite auxquelles s'ajoutent des injections de carbone, d'oxygène et de gaz naturel.
Le cycle de fusion normal est en moyenne de 45 minutes. La production d’acier à partir de ferrailles fait naître deux catégories de matières : les laitiers et l’acier.
Pendant la fusion, les éléments minéraux présents dans la ferraille notamment, appelés laitiers, remontent en surface. Ils sont évacués en continu en basculant le four de fusion. Ce laitier est coulé en cuvier puis est dirigé vers une zone dédiée où il sera refroidi par aspersion d’eau. Il sera enfin déferrisé et préparé en vue de sa valorisation.
L’acier liquide obtenue est déversée par le trou excentré dans une poche dont les réfractaires ont été préchauffés à près de 1000 °C. La poche est placée dans la fosse de coulée, portée par un chariot peseur. La température de coulée s’établit aux alentours de 1630-1650°C. Chaque coulée produit environ 70 tonnes d’acier. L’aciérie produit ainsi 29 coulées en moyenne par jour.
La poche d'acier est ensuite transportée par un chariot vers un four d'affinage, appelé four poche, destiné à la mise à nuance et à la mise en température de l'acier.
Selon les caractéristiques souhaitées par les clients, des ferro-alliages sont rajoutés en diverses proportions. L’acier y est brassé par un gaz neutre pour être homogénéisé en nuance chimique et en température.
La poche préparée est ensuite transférée à l’aide d’un pont-roulant de grande capacité (130t) vers la coulée continue.
La poche d’acier liquide est posée, par le pont-roulant, sur les bras du tourniquet. Cet équipement permet la rotation des poches entre elles et garantie ainsi la continuité de la coulée.
L’ouverture de la poche est ensuite actionnée à partir du pupitre de commande à distance, libérant par gravité l’acier liquide dans un répartiteur qui distribue le métal liquide sur 5 lignes de production.
L’acier liquide est ensuite moulé dans une forme carrée, appelée lingotière, sans fond dont les parois sont refroidies par de l'eau. L'acier se solidifie alors progressivement formant une billette d’acier de section carrée de 140 x 140 mm. Elles sont finalement coupées par oxycoupage (gaz naturel/oxygène) à la longueur désirée. Elles seront ensuite laminées au laminoir.
Les billettes sont alors directement acheminées vers le laminoir par une table de transfert. En cas de dysfonctionnements, elles sont identifiées puis stockées en attendant d’être laminées.
L’eau industrielle est pompée en Seine. Elle est utilisée à des fins industrielles pour alimenter en tant qu’appoint les circuits de refroidissement des installations.
L’eau de Seine, préalablement à son utilisation, subit des pré-traitements: décantation, filtration adoucissement avant d’être distribuée vers les différents postes utilisateurs qui sont :
L’ensemble des circuits de refroidissement et d’aspersion forment une boucle de matière, permettant un recyclage maximal de l’eau. Les eaux de régénération et les concentrats sont également recyclés et traités avant rejet vers le milieu naturel.
Le site industriel est contrôlé annuellement inopinément sur ses circuits et son rejet industriel.
Un service composé d’une équipe spécialisée est présente pour garantir la surveillance de la qualité de d’eau et des auto-surveillances sont mises en place périodiquement pour garantir le respect des normes de rejets.
Le secteur des expéditions constitue la zone de stockage et de chargements des produits finis. Les fardeaux sont repris et déposés dans des camions ou des wagons par des ponts roulants puis expédiés par voie ferroviaire ou routière. Ils peuvent également être directement chargés sur les bateaux. Pour cela, le site dispose de:
Chaque produit avant chargement fait l’objet d’une vérification automatique au travers la saisie du code barre placé sur les fardeaux et d’un contrôle visuel par des opérateurs formés.
Le site ITON-SEINE est encadré d’un côté par des silos de stockage de céréales et de l’autre par un bras de la Seine, elle bénéficie des trois voies de communication que sont la route, le fleuve à grand gabarit, la Seine, et une déserte ferroviaire. Ces voies de communication sont des atouts dans le fonctionnement de l’entreprise. Plus de 50% des livraisons de matières premières est issue du fleuve. Les contraintes géographiques limitent donc l’extension du site et font d’elle la plus petite usine métallurgique du groupe RIVA.
Sur le site, plusieurs secteurs se coordonnent pour produire l’acier sous forme de barres destinées à renforcer le béton. Ainsi, comme l’indique le plan du site, nous retrouvons un parc de stockage des matières premières (ferrailles) associé à son tapis de déchargement en bordure de Seine qui viennent alimenter, l’aciérie, l’outil de transformation de la matière première en produits semi-finis, les billettes d’acier.
Les billettes seront ensuite converties en fardeaux de barres d’acier au laminoir qui seront stockés ensuite aux expéditions . Après vérification, les fardeaux seront expédiés aux différents clients par voir ferroviaire, fluviales ou routière. D’autres secteurs annexes complètent le site: les équipements de refroidissement et de traitement des eaux qui permettent de conserver et maintenir en bon fonctionnement les équipements de production.